Gaïus Mahan fut un courageux membre de la flotte de la République Galactique. Il s'illustra notamment dans la Guerre du SEZ où sa carrière d'officier atteint son apogée lorsqu'il devint amiral. Après le décès de Gumbrak Tills, Mahan devint le nouveau Chancelier et servit la République jusqu'à ce qu'un terrible scandale ne l'évince du gouvernement. Il fut finalement assassiné par le Maître Jedi Kaarde Naberry alors que ce dernier était sous l'influence de Dark Vicious.
Histoire[]
Jeunesse[]
Gaïus Mahan naquit sur Sullust en 126 ap.BY. Son enfance s'effectua dans une période troublée, en pleine guerre du Sith Unique de Dark Krayt. Heureusement Sullust fut relativement épargnée par le conflit.
Très tôt le jeune Gaïus eut pour principale ambition le vol spatial et la navigation. Aussi, après de longues études en architecture imposées par sa famille, s'engagea-t-il dans la marine de la République en l'an 154 pour apprendre à faire voler et commander des vaisseaux.
Ce choix de carrière devait bientôt le séparer de son meilleur ami d'enfance, Apro Vix. L'amitié des deux Sullustéens était si fusionnelle qu'ils en étaient devenus amants. Mais ils durent suivre des voies différentes. Apro fut repéré comme étant sensible à la Force et emmené sur Coruscant afin d'entamer une formation de Chevalier Jedi. Gaïus entamait de son côté une carrière militaire qu'il espérait courte, le temps d'apprendre à naviguer. Tous deux avaient l'espoir d'être à nouveau réunis un jour.
La Guerre du SEZ en décida autrement.
Carrière Militaire[]
Le brave Sullustéen était capitaine de réserve et ne pensait pas opérer un jour dans l'armée lorsque la guerre éclata en 164 ap.BY.
Suite à la promulgation de la loi d'abolition de l'esclavage par le chancelier Gumbrak Tills, de nombreux mondes fédérés par le Syndicat Esclavagiste Zygerrien (dit le SEZ) se soulevèrent en même temps contre la République. Une importante part de la flotte armée de la République fut aussitôt décimée sur Taris, tandis que de nombreux mondes tombaient sous la coupe des esclavagistes.
Courageux et idéaliste, Mahan souhaitait ardemment défendre les idéaux du chancelier et s'engagea aussitôt. Son âge, ses états de services exemplaires, ainsi que le grand vide que la bataille de Taris avait créé dans la hiérarchie de l'armée, lui permirent d'accéder directement au grade d'amiral à bord du plus récent croiseur capital de la République, baptisé le Taris en hommage aux victimes du début de la guerre.
C'est en commandant le Taris pour sa toute première mission (secourir plusieurs Jedi prisonniers des Sith sur Ryloth) qu'il rencontra le Général Thore Joéspa et se lia d'amitié avec lui. La mission d'extraction se changea bien vite en mission de conquête lorsqu'il s'avéra que Ryloth était sous la coupe du SEZ et qu'une base locale de la République ne donnait plus de nouvelles.
Tandis que Joéspa dirigeait les troupes au sol, Mahan dirigeait les bombardements de soutien du Taris et du Rafale, secondé par la maître Jedi Mirax Terrik. C'est au cours de cette bataille que le SEZ révéla son arme de destruction massive : le Paradis Noir, canon animé par le Côté Obscur de la Force et capable de détruire toute forme de vie humanoïde. Il infligea des pertes catastrophiques au sein des troupes de Joéspa et de la population civile, même après que le SEZ eut abandonné la planète.
Mahan accueillit dans les vaisseaux de sa flotte nombre de réfugiés twi'leks et mena une retraite précipitée, alors que les troupes au sol ne parvenaient pas à détruire le diabolique canon. Une panne d'hyperdrive du Taris faillit leur coûter la vie, heureusement le Paradis Noir fut neutralisé par le Seigneur des Sith Baaaaaaal.
La première bataille menée par Mahan au grade d'amiral se soldait par une victoire, mais aussi par un quasi génocide de la population twi'lek. Entretemps le SEZ avait pris le contrôle d'un grand nombre de systèmes de la Bordure Extérieur et possédait désormais l'avantage numérique. Aussi surprit-il tout le monde en réclamant une armistice.
Mahan se rangea aux côté de Joéspa lorsque celui-ci suspecta un piège, mais le Chancelier Tills accepta tout de même la demande adverse. Le jour-même de la signature, le SEZ infiltrait les défenses de Coruscant et attaquait en même temps Mon Calamari et Kashyyyk. La République perdit simultanément ces trois planètes-clés. Ayant anticipé le traquenard, Mahan réussit à faire évacuer Gumbrak Tills avec l'aide des Jedi et à sauvegarder une très grande part de sa flotte, dont il couvrit la fuite avec le Taris jusqu'au dernier moment.
Au terme de la bataille, après une résistance héroïque, le Taris fut prit par le SEZ, et Mahan fait prisonnier.
Il en fallait davantage pour faire renoncer le courageux Sullustéen, qui fut emmené vers le système de Kashyyyk avec plusieurs de ses hommes afin d'y être réduit en esclavage. Au cours du voyage, il réussit à prendre les armes contre ses geôliers, à s'emparer de leur vaisseau, et à diffuser le virus informatique dans la flotte du SEZ afin de s'emparer d'autres transports de prisonniers. Ainsi à la tête d'une petite flotte, il quitta le système de Kashyyyk et rallia ce qui restait du gouvernement en exil de Gumbrak Tills sur la station spatiale de la République Renaissante.
Sur place il évoqua la possibilité de s'allier aux Sith, ceux-ci étant clairement opposés au SEZ. Mais il fut surtout chargé de reprendre le commandement du Taris, récupéré par les Jedi, et s'en servit pour secourir Joéspa sur Trandosha.
- "Depuis le début de la guerre je vous connais et j'ai foi envers les Jedi. Sachez que vous resterez mes amis et mes frères d'armes !"
- ―Gaïus Mahan à Thore Joéspa
Chancelier Suprême de la République[]
La chute[]
Apparitions[]
- Temple Jedi 4, Première apparition
- Temple Jedi 5
- Temple Jedi 6, Mort du personnage